Quel volume choisir pour un récupérateur d’eau de pluie ?

L’eau de pluie est une ressource précieuse qui permet de réaliser des économies d’eau potable tout en préservant l’environnement. Que ce soit pour arroser son jardin, alimenter les toilettes ou même laver sa voiture, récupérer l’eau de pluie est une solution à la fois écologique et économique. Mais une question essentielle se pose : quel volume choisir pour un récupérateur d’eau de pluie ? La réponse dépend de plusieurs critères, notamment les besoins en eau, la surface de toiture disponible et la pluviométrie locale. Découvrez dans cet article tous les éléments à prendre en compte pour sélectionner la capacité d’un récupérateur d’eau de pluie idéale.

Le choix du volume de la cuve de récupération d’eau pluie est crucial pour optimiser son utilisation. Un réservoir trop petit sera rapidement insuffisant, tandis qu’un volume trop grand représentera un investissement inutile. Il est donc essentiel de prendre en compte plusieurs facteurs pour adapter la capacité de stockage à ses besoins réels.

Chaque foyer ou jardin a des besoins spécifiques en eau de pluie. Ceux-ci varient en fonction des usages envisagés :

• Arrosage du jardin : Une pelouse nécessite environ 4 à 6 litres d’eau par m² et par jour en été.

• Alimentation des sanitaires : Une chasse d’eau consomme en moyenne 6 litres par utilisation.

• Nettoyage extérieur : Une voiture nécessite entre 150 et 200 litres d’eau pour un lavage.

Il est donc indispensable d’évaluer sa consommation pour choisir une dimension de cuve de récupération eau adaptée.

La capacité de récupération dépend directement de la surface du toit. En moyenne, 1 m² de toiture permet de récolter environ 600 litres d’eau par an, en fonction des précipitations. Une grande toiture permet donc de stocker davantage d’eau et de rentabiliser un réservoir de plus grande capacité.

La pluviométrie varie considérablement d’une région à l’autre en France. Dans le Nord et l’Ouest, les précipitations sont fréquentes, rendant un petit récupérateur suffisant. En revanche, dans le Sud, où les périodes de sécheresse sont plus longues, une cuve de grande capacité est recommandée pour pallier le manque d’eau en été.

Il existe plusieurs types de cuves pour récupération d’eau pluie de volumes différenrs, adaptées à des besoins variés.

Ce type de réservoir est parfait pour les petits jardins et balcons. Facile à installer et peu encombrant, il permet de collecter l’eau pour arroser quelques plantes ou nettoyer une terrasse. Cependant, sa faible capacité limite son utilisation à de petits besoins ponctuels.

Un volume de récupération d’eau pluie de cette taille est un bon compromis pour ceux qui souhaitent arroser un jardin de taille moyenne ou alimenter certaines installations domestiques comme les toilettes. Elle permet d’être plus autonome tout en restant abordable en termes de coût et d’installation.

Les grandes cuves sont adaptées aux besoins plus importants, notamment pour :

• L’arrosage d’un grand jardin ou d’un potager.

• L’alimentation des sanitaires et machines à laver.

• Une utilisation agricole ou pour l’élevage d’animaux.

Les citernes souples sont une alternative économique et facile à installer, tandis que les modèles enterrés offrent une meilleure intégration paysagère.

Avant d’acheter un récupérateur, il est important de faire un calcul précis pour estimer le volume nécessaire.

L’eau de pluie peut être utilisée pour divers postes de consommation. Voici quelques estimations moyennes annuelles :

• Arrosage d’un potager de 50 m² : environ 10 000 L

• Toilettes pour une famille de 4 personnes : environ 18 000 L

• Lavage de voiture (1 fois par mois) : environ 2 400 L

Additionner ces besoins permet d’avoir une idée du volume de stockage nécessaire.

Comme mentionné précédemment, 1 m² de toiture peut récupérer 600 litres d’eau par an en moyenne. Si vous avez une toiture de 50 m², vous pourrez collecter 30 000 litres d’eau par an. Cette estimation vous aide à choisir une dimension de cuve pour récupération eau en adéquation avec votre potentiel de récupération.

Dans les régions où les précipitations sont irrégulières, une grande cuve est préférable pour assurer un stockage suffisant en période de sécheresse. À l’inverse, dans une zone où la pluie est fréquente, une cuve de taille moyenne peut suffire, car elle se remplira régulièrement.

En plus du volume, d’autres critères sont à considérer pour bien choisir son équipement.

• Si vous avez peu de place, privilégiez un récupérateur compact ou une cuve murale.
• Pour un usage plus important, une cuve enterrée permet un gain de place tout en stockant de grandes quantités d’eau.

Les récupérateurs sont disponibles en plastique, polyéthylène, béton ou acier inoxydable. Chacun a ses avantages :

• Plastique : Léger, économique, mais moins durable.

• Béton : Idéal pour un usage domestique, mais lourd et coûteux.

• Acier inoxydable : Très résistant, mais plus cher.

PVC armés :  tissus PVC armés pour une durabilité exceptionnelle et très haut de game

• Récupérateur rigide : Simple à installer, mais limité en volume.

• Citerne souple : Grande capacité, installation facile, mais nécessite un espace dédié.

• Cuve enterrée : Discrète et performante, mais demande des travaux d’installation.

Modèle aérien : Facile d’accès, mais soumis aux variations de température.

1. Quelle est la durée de vie d’un récupérateur d’eau de pluie ?
Un récupérateur bien entretenu peut durer plus de 20 ans, selon la qualité des matériaux et les conditions climatiques.

2. Peut-on boire l’eau d’un récupérateur de pluie ?
Non, sauf si elle est traitée avec un système de filtration et de purification adapté.

3.Faut-il une autorisation pour installer un récupérateur d’eau de pluie ?
Non, mais certaines réglementations locales peuvent imposer des restrictions sur l’usage de l’eau récupérée.

4. Comment entretenir son récupérateur d’eau de pluie ?
Il faut nettoyer régulièrement le filtre, vider et rincer la cuve une fois par an, et vérifier l’absence de fuites.

5. Quel est le coût d’un récupérateur d’eau de pluie ?
Les prix varient de 50 € pour un petit modèle à plusieurs milliers d’euros pour une citerne enterrée.